La Modélisation Microscopique Dynamique
Elle est beaucoup plus récente que la modélisation macroscopique statique et n'a pas les mêmes objectifs puisque son objet est très local et fondé sur la représentation des comportements individuels. Elle s'est développé grâce à l'évolution des ordinateurs car elle est très gourmande en puissance de calcul. il s'agit ici de représenter chaque véhicule en y associant une loi comportementale de suivi du véhicule, par exemple.
Cette démarche est complémentaire à la précédente, et la modélisation macro statique et micro dynamique, avec les deux démarches intégrées est une solution à l'étude de problématique locale dans le cas ou l'on reste dans une situation fluide.
On donnera comme exemple, la régulation des feux d'un carrefour, la gestion des problèmes de fil d'attente dans des périmètres restreints.
Une première limite intrinsèque de la modélisation microscopique dynamique est de ne pas remettre en cause les itinéraires (c.a.d. les entrées et sorties sur le périmètre microscopique représenté), qui sont des données d'entrée du système étudié.
Une seconde qui renvoi à la modélisation macro micro enchainée est celle de la validité des cas, en situation de saturation importante et de circulation sous le régime fluide il n'y a pas matière à critique. Mais quand on a un régime de congestion installé l'enchainement macro statique micro dynamique est absurde, puisque la représentation statique est impertinente. Les modèles microscopiques dynamiques s'autobloquent car la demande est trop importante.