Le second cas que nous évoquerons est celui de la représentation de la congestion qui est beaucoup plus grave que le précédent.
Tous les résultats de modélisation macroscopique statique sont faux dès lors que les réseaux sont congestionnés.
C'est une légion d'étude qui sont proposées dans ce contexte et qui passe allègrement sur cette difficulté, faute naturellement de l'incapacité à traiter le problème avec les outils utilisés.
Les biais importants des résultats sont d'ordre macroscopique ce qui est plus gênant que le cas des giratoires; puisque c'est l'objet même des études, qui est d'apporter par ces travaux des aides aux réflexions et aux décisions, qui vacille.
Par quoi celà se manifeste nous en donnerons divers exemples :
- la création de voirie, domaine dans lequel les calculs de reports de trafic sont eronnés, puisque la congestion et ses effets ne sont pas correctement pris en compte.
- le choix modal dans le cadre de la modélisation des transports individuel contre les transports en commun, dans lequel on va établir le choix avec la mise en concurrence de temps biaisé.
- les évaluations environnementales qui utilisent les vitesses non représentatives et donc sous estiment les problèmes de pollution; c'est un problème ici de santé publique.